KM: 8974 Kms
ANNEE: 03/1961
COULEUR: Absinthe AC512
MODELE:
L’ID 19 est commercialisée en mai 1957, 18 mois après la DS. Elle est plus simple, plus fiable et 15 % moins chère. Voici ses différences extérieures :
- Des enjoliveurs de roue plus petits, ne recouvrant pas toute la jante.
- Des pare-chocs et les ornements de carrosserie en aluminium.
- Un pavillon en résine renforcée non peint (translucide).
- Pas de grille d’aération sur les ailes, présente sur les DS de 1960 à 1962.
- Un joint de pare-brise noir (gris sur la DS).
- Un volant plus grand, la direction n’étant pas assistée (en option à partir de mars 1963).
Mécaniquement, tout est moins sophistiqué :
- Un Moteur moins puissant : 1 911 cm3, 66 Ch.
- Une boite 4 vitesses manuelle, jamais hydraulique sur une ID. Première non synchronisée.
- Le freinage non assisté et non réparti en fonction de la charge.
Première année-modèle avec un équipement électrique en 12 volts.
Ici la version est « Confort », plus luxueuse que la version « Luxe ».
Lunette arrière en Plexiglas.
Prix à l’époque: 11 200 Francs = 1707 euros ( SMIC: 284 francs = 43 euros).
HISTORIQUE:
Suite à une annonce parue dans LVA en Janvier 1996 (voir ci-joint), je découvre cette ID dans un état conforme au kilométrage : Aucune présence d’usure ni de corrosion, la banquette arrière et les panneaux de porte sous housse plastique, à l’avant des housses du même tissu Hélanca que les sièges. A ce moment de l’achat, je questionne le vendeur sur l’historique. En guise de réponse, il m’indique que si je ne la voulais plus, d’autres attendaient !
17 ans plus tard, au moment de la remise en ligne de l’auto, je reprends contact avec le vendeur dans l’espoir d’en savoir plus. Je tombe sur le père qui m’annonce avoir été le vrai propriétaire. Au moment de sa retraite, il avait cédé son garage Toyota à son fils. Celui-ci avait vendu l’auto par manque de place, mais surtout sans l’avoir informé. Le père m’explique avoir été longtemps très en colère contre son fils, mais que finalement, il était heureux d’apprendre la destinée de son ID.
Il m’explique enfin son historique : En 1981, il avait été informé par une de ses clientes que sa voisine ne savait que faire de l’auto de son mari défunt. Elle avait toujours couché dans un garage chauffé, protégée par des couvertures. N’aimant pas les Citroën, il l’avait quand-même achetée, vu son état exceptionnel, dans l’espoir de l’utiliser à la retraite.