KM: 11 225 Kms
ANNEE: 05/1973
COULEUR: Vert Argenté métallisé AC 527
MODELE:
Carrosserie proche de l’AMI 8, combinée avec le premier moteur-boite de la GS: 4 cylindres à plat de 1 015 cm3 refroidi par air. 61 Ch SAE. 6CV fiscaux.
Freins à disques à l’avant. Vitesse maxi : 140 Km/h.
Se différencie de l’AMI 8 extérieurement par :
1. Un motif de calandre horizontal.
2.Des grilles d’aération à l’avant pour mieux refroidir le 4 cylindres.
3. Le châssis est renforcé et les suspensions sont spécifiques.
4. Le levier de vitesses est au plancher.
L’AMI Super est commercialisée de 1973 à 1976 en 4 versions : Berline, Break, Commerciale
et Service.
La version Berline est ici en finition CLUB, supérieure à la CONFORT :
1. Sellerie mixte Jersey et Simili ou en Skaï appelée Targa.
2. Sièges avant séparés, avec dossiers inclinables.
3. Tapis de sol : Moquette-tissu bouclé avec talonnette-chauffeur.
4. Baguettes de tour de caisse.
5. Entourage Inox de vitres latérales.
Le modèle 1973 présente des particularités :
1. Les jantes sont celles de l’AMI 8, puis elles seront ajourées dès 1974.
2. La carrosserie et les enjoliveurs ne sont pas encore décorés par une bande noire.
3. Sur l’aile avant droite est apposé un monogramme « 1015 » qui sera remplacé par « AMI Super ».
Options disponibles : Radio Blaupunkt, lunette arrière chauffante, ceintures de sécurité à l’arrière, peinture métallisée et phares à iode comme ici présents.
Production totale de 1973 à 1976 : 44 820 exemplaires.
Prix à l’époque : 15 788 Francs = 2406 euros (SMIC : 804 Francs = 122 euros).
HISTORIQUE:
Le garage Goulet de Verteillac près de Périgueux est un agent Citroën de la première heure. A la sortie de l’AMI Super, M. Goulet décide de s’offrir cette berline en version luxe appelée Club. Il n’utilisera que très peu l’auto, puisqu’il décède quelques années après l’achat.
Son fils Christian en hérite et la met à son nom en 1980. Il la gardera 35 ans en souvenir de son père, sans vraiment l’utiliser. Puis il se décide à la vendre, il demande à son fidèle employé M. Perrier de s’occuper de la vente.
L’annonce paraît très tôt le matin. J’appelle immédiatement et pars dans la foulée avec mon plateau. Il fallait être réactif : le modèle est recherché, et de surcroît peu kilométré.
Sur le parcours, je suis appelé 2 fois par M. Perrier qui voulait s’assurer de ma venue : Le téléphone chauffait au garage Goulet ! La fin de parcours fût stressante, la peur de rater l’affaire.
Après plus de 800 kilomètres, je suis agréablement accueilli par la famIlle Goulet et M. Perrier, dans un vrai garage à l’ancienne où l’auto avait toujours séjourné : un grand moment pour tous, chargé d’émotions.
J’appris par la suite que l’auto était connue et convoitée des citroënistes de la région, mais M. Goulet n’avait jamais voulu la vendre, ne voulant pas la voir rouler dans son secteur.